La fête du gras
Il y a quelques jours, c'étaiiiiit Mardi Gras !
Donc, fallait manger du gras. Plein ! (toute occasion est bonne, pour manger du gras, dfaçon)
Quoi
de mieux que de se faire des ptites oreillettes ? (qui ont un peu trop
gonflé, ayant abusé de la levure chimique... Pour peux on aurait dit
des bugnes)
C'est donc armée de ma fidèle roulette et de mon rouleau à pâtisserie maison (la bouteille de pinard, là) que je me mis à la tâche.
Par contre, point de fleur d'oranger avec
moi, nan, jamais. Aussi ai-je sorti Bernardette, ma fidèle bouteille de
rhum ambré. Parce que le rhum, c'est bon dans les desserts !
Alors Mara, si tu passes par là, toi qui
m'avait demandé la recette, je te la file ici. Bon je dis pas que c'est
ze recette officielle, ou quoi ou qu'est-ce. Nan. C'est celle que
j'utilise (mais j'ai eu la main un peu lourde sur la
levure, l'autre fois, et puis la pâte a un peu trop reposé, le temps
d'aller me faire faire un autre piercing, mwhaha, on s'amuse comme on
peut...)
Les ingrédients (pour l'équivalent d'un putain de gros saladier de la mort) :
-250g de farine
-25g de beurre
-75g de sucre
-2 œufs
-25g de beurre fondu
-1 pincée de sel
-1/4 de verre de lait (me
demande pas quelle taille, le verre... je prends ce que j'ai sous la
main et en fonction de la texture de la pâte, j'en mets plus ou moins)
-1/2 sachet de levure chimique (et surtout pas de la levure de boulanger !)
-du Rhum (des femmes, et dla bière, nom de dieu !!), selon son goût
-du sucre glace, pour ze final touch.
Je suis plutôt farine en puits, donc je
fais un puits avec la farine (avec la levure, en même temps). Et
j'incorpore petit à petit, et au fur et à mesure les divers ingrédients
(sucre battu dans l'œuf au préalable, beurre, etc. Le lait en dernier,
selon la consistance de la pâte, pour rectifier un peu le tir si
besoin.)
On pétri, on pétri (non je ne ferai pas le jeu de mot foireux avec Julie, comme quelqu'un dont je tairai le nom...), et on laisse reposer tout ça pendant 2h.
(à peine sorties de la friture)
La pâte doit ensuite être bien étalée, et fine. (même en farinant à mort le plan de travail, c'est assez folklo à détacher de la table). On la découpe, normalement en petits losanges avec un ptit trou au milieu (et normalement en faisant passer un des coin dans le trou, mais moi j'ai la flemme), on met tout ça à frire dans une graaande poêle blindée d'huile chaude (mais pas trop, pour pas faire cramer le beignet en 3 secondes 12),
ou encore mieux : dans une friteuse digne de ce nom. A la poêle,
retourner l'oreillette en cours de cuisson, et la sortir alors qu'elle
a cette petite couleur dorée.
Ensuite, y a plus qu'à les
sucre-glacer au fur et à mesure qu'on dépose les petites oreillettes
dans un graaand saladier, etpicétout !
tadaaaaaa !